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Il n’y avait rien ni personne. Il n’y avait même pas des fantômes. Il n’y avait que des pierres muettes et quelques brebis cherchant de l’herbe entre les ruines.

Mais le poète aveugle sût y voir la grande cité qui n’était plus. Il l’a vue entourée des murailles, érigée dans la colline sur la baie; et il a écouté les hurlements et les tonnerres de la guerre qui l’avait rasée. Et il l’a chantée. 

Eduardo Galeano, Miroirs, une histoire presque universelle

​Marta Saenz de la Calzada

 

632 rue Filiatrault

Rouyn-Noranda, Qc., J9X 5M7


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