top of page
Il n’y avait rien ni personne. Il n’y avait même pas des fantômes. Il n’y avait que des pierres muettes et quelques brebis cherchant de l’herbe entre les ruines.
Mais le poète aveugle sût y voir la grande cité qui n’était plus. Il l’a vue entourée des murailles, érigée dans la colline sur la baie; et il a écouté les hurlements et les tonnerres de la guerre qui l’avait rasée. Et il l’a chantée.
​Marta Saenz de la Calzada
632 rue Filiatrault
Rouyn-Noranda, Qc., J9X 5M7
​
Tél : 819 764-3994
bottom of page